Pierre-Alain

Pierre-Alain a fait deux embolies pulmonaires, trois infarctus, du diabète, de l’hyperlipidémie, quatre opérations pour des hernies discales. Il souffre de douleurs, de limitation moteur, il aimerait sortir des pensées négatives.

« Je n’arrive plus à mener des projets de front, à faire 1 chose à la fois. Je suis très déprimé et très irritable. J’ai du mal à me supporter, je ressens beaucoup de tristesse. »

Après les 3 premières séances: La méditation m’a amené des périodes de moments relaxés pendant et après les quelques heures consécutives. Je médite presque tout les soirs, pour la nuit, je suis plus tranquille et je ne me réveille plus au milieu de la nuit, cela me débarrasse d’angoisses. Pour les douleurs, nous n’avons pas encore travaillé dessus et il n’y a pas d’effets. J’ai des crises de boulimie chaque soir et en faisant de la pleine conscience, j’en ai eu que trois cette semaine et j’ai perdu 1 kilo et demi. Je souhaite continuer car je sens que cela peut m’amener un bien être et pour me libérer de certaines angoisses, pour la douleur nous devons encore travailler dessus.

Bilan après 20 heures de formation: Vos cours de méditation m’aident à être un peu plus spectateur des maux qui m’affectent chaque jour depuis plusieurs années. Même si je ne sens pas de différence dans la qualité des douleurs du dos, ces cours me permettent de réduire le stress qu’elles génèrent par une meilleure gestion de celles-ci. En effet, ma progression est ce qu’elle est parce que je suis encore dans un état de dépression important. Il est difficile pour moi de me concentrer, la médication que je prends et cet état psychologique que je vis ne sont certainement pas étrangers à cette situation.

Bilan après 30 heures: Je peux vous dire que désormais je médite plusieurs fois par semaine, malheureusement les douleurs de la nuque et des vertèbres lombaires que je subis sont toujours aussi nombreuses. De même la fatigue due à un très mauvais sommeil et la médication n’ont pas évolué notoirement avec ou sans méditation. J’ai commencé également un traitement quotidien pour tenter de limiter mes extra systoles qui deviennent de plus en plus fréquente.. Je vais me faire réopérer. »

Adrienne

Adrienne souffre de spondylarthrite ankylosante. Elle subit un gros stress en raison du diagnostic et des prises de médicaments qui ont beaucoup d’effets secondaires (sentiment de dépression et de perte de compétences, forte fatigue et perte de résistance au stress.

« J’ai beaucoup de peine à me remettre au travail. Le matin j’ai de la peine à sortir de chez, une fois dehors ça va. Mon corps me fait mal, j’ai une douleur au thorax, 7 à 8/10, et des brûlures dans le dos. À la maison, c’est difficile, pour des raisons moteur. Je suis aussi déprimée, je n’ai plus la motivation, j’ai perdu confiance en moi, je ne suis plus performante comme avant. Je vis un énorme stress. Maintenant cela me déprime, je ne me sens plus capable. J’ai perdu ma résistance au stress. Je suis plus fatiguée, moins concentrée, je me rends compte de ce qui me manque et je demande de l’aide. J’ai de la peine à me concentrer et je pense que c’est aussi en partie un Burn-out. »

Après les 3 premières séances: « Je pratique la méditation bodyscan tous les jours. Je me focalise sur de nouvelles parties à chaque fois. 3 fois je me suis endormie. Je me sens détendue. Les méditations assises et couchées me permettent d’accepter, de lâcher prise, de renoncer à ma vie d’avant et cela se fait spontanément sans que je le recherche à tout prix. C’est beaucoup plus favorable de façon globale en terme d’acceptation de ce qui est maintenant. Je médite tous les jours, les moments varient en fonction des opportunité de mon activité. »

Bilan après 20 heures de formation : «  Au niveau des douleurs, le fait de pouvoir être attentive et de les décrire a un effet bénéfique. Ça me permet de les préciser et de ne pas me laisser envahir, donc de la contenir dans un espace bien précis.  Ce qui est encore assez difficile c’est de savoir ce que j’en fais. Je prends ma douleur plus au sérieux, je la banalise moins. Des fois elle prend encore toute la place, et d’autres fois elle prend sa juste place. Quand elle prend sa juste place, cela me permet d’être active et d’agir en fonction de mes possibilités, de mes limitation et de mes disponibilités. Parfois j’ignore encore les messages du corps et je ne fais pas ce qu’ils m’indiquent. Au début, mon angoisse était liée au fait que je ne pouvais plus travailler de la même manière et que je me sentais moins compétente. J’ai réalisé que je pouvais reprendre mon travail, mais que je devais l’aménager autrement et prévenir les situations de stress en m’organisant différemment, en mettant des petites méditations et en répartissant mes activités. Je suis bien plus consciente de mes limites et je les communique. Quand je suis dans l’action, je retrouve ma confiance en moi, mais j’ai parfois des doutes quand j’y repense. Je m’exerce au lâcher prise et j’y arrive plus souvent qu’avant. Avant j’étais toute puissante ou impuissante mais maintenant je bascule moins d’un extrême à l’autre. L’apprentissage des douleurs chroniques est difficile. Je ne me bats plus à tout pris contre ce qui est difficile, j’arrive à l’accueillir comme faisant partie de la vie. Je vais poursuivre et persévérer dans une pratique quotidienne de la méditation et je vais maintenir mes activités physiques. »

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